« En la medianoche del mundo [la medianoche del día del Hombre] comienza la aurora del día de Dios ».
(“La figura de la Estrella. Una perspectiva global para la lectura de Rosenzweig”, dans Franz ROSENZWEIG, La Estrella de la Redención (1921), édition et traduction à l’espagnol de Miguel GARCÍA-BARÓ, Salamanca, Sígueme, 1997, p.34.)
Cela fait déjà 120 ans, exactement, de la naissance de Franz Rosenzweig à Kassel, Allemagne —un autre juif, un autre 25 décembre, ailleurs. Il mourut un 10 décembre à 43 ans, quelque peu de jours avant son 44e anniversaire. Ainsi, il ne vécut ni la Seconde guerre ni, même pas, la chute de la République de Weimar. Pour une fois, cependant, je ne veux pas parler de la mort, mais au contraire, fêter la naissance du philosophe qui s’est donné la tâche de discuter avec Hegel et rectifier le cours d’une histoire de la philosophie qui, comme il disait lui-même, commence en « Ionie et termine à Iéna ».
L’Étoile de la Rédemption ouvre la porte de la nouvelle phénoménologie et de la nouvelle herméneutique —comme ça, au-delà d’une dispute sans fondements d’importance—, et apporte les bases de la réflexion contemporaine sur l’exil, l’identité, l’éthique, et la différence (entre autres).
Ce 25 décembre, humblement —mais pas assez, pas encore—, à la mémoire de Franz Rosenzweig !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire