dimanche, août 05, 2007

5 août

C’est curieux comment on voudrait communiquer, considérer une seule d’entre toutes les choses qu’on a à dire et, tout simplement, la faire entendre. Je ne sais si, en tant que telle, cette seule considération pourrait poser des problèmes, mais il me semble claire qu’à partir de ce moment là tout — mais vraiment tout — ce qui concerne la communication devient difficile.

Il y a quelque peu de jours, un membre de mon très réduit groupe d’amis se plaignait de mon habitude mauvaise habitude, dirais-je d’écrire en langues diverses. Pendant un court moment, je le confesse, j’ai sérieusement considéré faire le choix entre l’anglais fautivement universel et notre espagnol quotidien, au moins pour ce qui relève de l’usage dans le médium que voici. Vous et j’insiste sur ce vous savez que des mois entiers peuvent se couler sans que je n’écrive un mot nouveau dans cette demeure… et je ne sais encore pour qui j’écris ces lignes, si ce n’est pour ce vous indéfini qui m’inclut moi premier et moi dernier mais, précisément, étant ce moi élargi ce moi long, large, très mince et rugueux, tendu comme un tissu. Le vous est foyer de ce moi éclaté (aplati mais tissé) en des fils. Or, ces mois s’expriment souvent en français et, plus fréquemment, les dialogues entre eux (entre mois, soit-ce trop schizophrénique) se déroule en sauts de langues, de rythmes et dintonations.

Alors, au lieu d’essayer des réponses pour la question ennuyante et ennuyeuse who am I writing for, then ?’ j’essaierai dans la mesure de mon possible de m’écrire (d’écrire… décrire ?) sur un corps électronique que je réclame pour moi. Je vous propose, donc, quatre projets qui se prolongeront, peut-être, un mois d’ici jusqu’à ce que l’on fête la première année d’existence de ce cahier à notes/carnet de bord qui refuse fermement de devenir journal :

#1 – Confiteor Series :

Parce qu’on est jamais trop exposé à la moquerie publique (quand on est si inutile, il faut au moins servir d’exemple).

#2 – La República de La Plata (Series) :

Pour parler des voyages présents et passés (et prétendre que la possibilité de quelque chose de mieux existe vraiment… ailleurs).

#3 – “Conigli sotto la Luna” (Series) :

Par nécessité, il faut de temps en temps causer littérature et rien d’autre (ou juste raconter des histoires, faire plaisir aux gens).

#4 – Esta unidad está protegida por el Salón de la justicia… (Series) :

Paroles qui viennent en séquence pour témoigner du sport national, les passions qu’il fait naître autour de la planète et ses nombreuses victimes (its always fun to chat about politics).

Et voilà, je ne promets plus rien, et je me casse. En dehors de ces séries (et même dedans), je continuerais mes inclusions sporadiques de citations et de paroles de chansons, puisque j’aime le faire. A part cela, je ne promets plus rien… peut-être une cinquième série pour tout le reste… Je remercie profondément N pour la patience et la passion (qui, finalement sont des παθος, toutes deux), et dédie ces lignes, spécialment, à Alejandra, Mathilde et Octavio… ils savent pourquoi.




Ciudad de México 20070806 0905 - 22 Av 5767

1 commentaire:

Anita Iruretagoyena a dit…

Wal! Aún no leo en francés. de cuaqluier forma, este comentario no es por tu post sino porque te quiero felicitar (muy retrasadamente) por tu cumpleaños.
No sé si ya estés en Buenos Aires, ojalá sí. Yo estaré pensando en Corrientes y será como si te acompañara en una de las librerías... para molestarte, por su puesto.

Te quiero mucho
Un abrazo